mercredi 22 août 2007

Le Tourisme


Place du tourisme dans l'économie: En 1999, ce secteur a réalisé 17 milliards de dirhams de recettes (16,2 en 1998). Il constitue désormais la première source en devises du pays devant les recettes des ventes de phosphates et dérivés et les transferts des résidents marocains à l'étranger. Cette activité contribue à hauteur de 7,8% à la formation du PIB et représente le dixième des recettes de la balance des paiements. La valeur ajoutée générée par le tourisme international est estimée à 12 milliards de DH. L'Etat tire près de 3 milliards de recettes fiscales des activités touristiques. Cette industrie génère près de 600 000 emplois. En 1999, 671 millions de DH (1 DH=0,60 FF env.) ont été investis dans ce secteur et se sont concrétisés par la mise en service de 52 structures hôtelières, renforçant ainsi l'offre de 2 795 lits.
Retour des touristes étrangers :2,5 millions de visiteurs ont séjourné dans le pays en 2000 (chiffre sensiblement identique pour 2001), soit une progression de 8,7% par rapport à l'année précédente. Depuis 1996, le Maroc enregistre une progression lente mais continue des arrivées de touristes ;. celles en provenance du continent européen ont augmenté de 17,9% en 1999. En revanche, le nombre de touristes en provenance des pays du Maghreb baisse régulièrement. L'engouement des Français qui représentent aujourd'hui plus de 41% des visiteurs européens, et dont les arrivées ont augmenté de 28,5 % par rapport à 1998, se confirme. Les résultats enregistrés sur les huit premiers mois de l'année 2000 indiquent une augmentation de 9,4% du nombre d'arrivées de touristes (1,72 million) et de 11,9% des recettes (13,2 milliards de DH) par rapport à la même période de l'année précédente. Les défaillances du secteur: Le " produit Maroc " souffre de maux identifiés depuis fort longtemps. On peut citer de façon globale les problèmes auxquels se trouvent confrontés : - les investisseurs : l'absence d'une véritable stratégie de développement jusqu'à la mise en oeuvre en janvier 2001 du plan Azur (visant l'objectif de 10 millions de touristes en 2010), le coût très élevé du foncier, un financement coûteux, et des mesures fiscales peu incitatives - les touristes : lenteurs des formalités administratives d'accès dues à l'insuffisance des effectifs de police et de douane, manque de moyens de transports, faible qualité des prestations au niveau des établissements d'accueil (hôtels, restaurants, cafés), vétusté d'un bon nombre d'unités hôtelières, harcèlement de toutes sortes (mendiants, enfants, vendeurs), comportements abusifs des bazaristes et des taxis, défaut d'animation, etc. De nombreuses actions ont été menées ces dernières années pour tenter d'assainir l'environnement touristique : campagnes de classement et de contrôle des hôtels, mise en place de " brigades touristiques ", campagne de sensibilisation du public quant à l'intérêt du développement du secteur touristique.. - la situation politique internationale : fragilisation liée à l'actualité au Proche Orient, mais notamment consécutifs aux événements du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.

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