vendredi 24 août 2007

Bienvenue Dans Notre Blogger

Soyez Le Bienvenu Dans Notre Blogger
ou vou pouvez trouvez tout ce qui concert le grand maroc
nous vous shouaitons une bonne navigation
bye

mercredi 22 août 2007

Le Grand Maroc

Le Maroc est un pays du nord-ouest de
l'Afrique. Sa longue côte donnant sur l'océan Atlantique se termine au-delà du
détroit de Gibraltar sur la Méditerranée.




Carte du Maroc




Le maroc est un royaume constitué de 16 régions principales :




Tourisme au Maroc : Photo 1


Oued Eddahab-Lagouira

Laâyoune-Boudjour-Sakia-El Hamra

Guelmim-Es Smara

Souss-Massa-Draâ

Gharb-Chrarda-Beni Hssen

Chaouia-Ouardigha

Marrakech-Tensift-El Haouz

Oriental

Casablanca

Rabat-Salé-Zemmour-Zaër

Doukkala-Abda

Tadla-Azilal

Meknès-Tafilalt

Fès-Boulmane

Taza-Al Hoceima-Taounate

Tanger-Tétouan



Les villes principales sont :




Tourisme au Maroc : Photo 2


Rabat, la capitale

Agadir


Casablanca


El Jadida

Fès


Marrakech


Meknès

Ouarzazate

Oujda

Tanger

Errachidia

Nador

Settat

Essmarat

Essaouira

Ouad eddahab

Dakhla

 








Quels achats, quelle monnaie :




Le marché au Maroc



La monnaie est le dirham. Un dirham vaut aproximativement 0,10 euro. On peut se
les procurer dans les bureaux de change, dans les banques et aux distributeurs
automatiques. La carte VISA y est généralement acceptée.



Le Maroc produit un artisanat d'une très grande richesse : poteries, dinanderie,
objets en bois verni, damasquinerie, tapis, bijoux, meubles, cuir, lanternes
etc. Les souks (marchés) regorgent d'une véritable profusion d'objets.



Attention : les prix sont rarement affichés, excepté dans les magasins officiels
des grandes villes. Se renseigner avant d'acheter, et toujours négocier le prix.
La négociation dépend de nombreux facteurs, mais il peut être aisément envisagé
de commencer la discussion en proposant un prix inférieur d'un tiers ou de
moitié par rapport à celui proposé par le vendeur.

 








Idées cadeau :



Si vous voulez offrir un cadeau à un résident non-musulman du Maroc, pensez à
apporter une bouteille d'alcool (en passant au Duty-Free) car il coûte très cher
dans le pays.



Au retour, pensez à ramener du vin marocain (que vous aurez dégusté auparavant).
Il est varié et certains sont très bons, ils se trouvent difficilement en Europe
et se conservent peu. C'est l'idéal pour une soirée entre amis ou vous
raconterez vos nombreux souvenirs.

 








Pour arriver au Maroc, vous avez le choix :


A visiter : au Maroc


En avion :

Aéroports internationaux à

Casablanca
,

Marrakech
, Agadir. Les agences de voyages proposent notamment des vols
charter économiques pour les principaux aéroports du pays.



En bateau :

Le port de Tanger est desservi régulièrement depuis :

Algesiras (Espagne)

Sète (France)



En train :

Le Maroc ne dispose pas de liaison ferroviaire internationale.



En voiture :

A l'arrivée dans le pays la douane délivre une déclaration d'admission
temporaire du véhicule valable 6 mois (3 mois pour les utilitaires). Il est
possible de louer un véhicule dans la plupart des grandes villes, aéroport.

L'état des voitures est généralement moins bon qu'en Europe et le prix de
revient est sensiblement le même (location, carburants...). Les grands axes sont
bien entretenus mais les routes secondaires peuvent révéler de mauvaises
surprises. Les limitations de vitesses doivent être respectées, non seulement
parce que les amendes peuvent être très élevées mais à cause de animaux,
piétons, véhicule et engins agricoles qui peuvent surgir à tout instant. La
conduite de nuit est délicate et relativement dangereuse. Certaines pistes ne
sont accessibles qu'en 4x4, se renseigner auprès des services de police en cas
de doute.

 








Une fois sur place, vous pourrez utiliser les moyens de transport
suivant :



Maroc : à voir


En avion :

C'est le moyen le plus simple pour se déplacer entre Agadir et le nord du pays.
Pour voyager entre Fès, Rabat,

Casablanca
et

Marrakech
, préférer le train : plus économique.



En train :

Le Maroc dispose d'un réseau ferroviaire reliant les principales villes du nord
du pays (Fès, Rabat,

Casablanca
et

Marrakech
). Une ligne relie également Casablanca à l'aéroport international
Mohamed V.

Les trains marocains sont économiques, climatisés, plutôt propres et efficaces.
Le supplément pour la première classe vaut vraiment la peine.



En voiture :

Le réseau principal routier est bien entretenu. L'entretien du réseau secondaire
est plus aléatoire. La plus grande prudence est de mise la nuit, les routes
étant fréquemment empruntées par les piétons, vélos, véhicules attelés qui sont
exceptionnellement signalés par un éclairage.

Un réseau autoroutier relie Tanger, Rabat, Fès,

Casablanca
, Settat et El Jadida.

On peut louer des véhicules dans les aéroports et dans les grandes villes.



Taxis :

Le taxi est commode et économique pour se déplacer à l'intérieur des villes.
Préférer les "petits taxis", les grands taxis faisant souvent office de
transport en commun.



Grands taxis :

Les grands taxis (Mercedes pour la plupart) font des liaisons entre la ville et
l'extérieur, voire les villes avoisinantes. Le prix de la course se négocie
avant le départ. Le taxi partira une fois rempli, il peut contenir jusqu'à 7
personnes (2 devant, 4 derrière et le conducteur). On peut acheter plusieurs
places pour avoir de la place et hâter le départ.



Petits taxis :

Les petits taxis sont légions dans les villes, ils ont une couleur particulière
(rouge ou jaune). Ils sont limités à l'intérieur des villes. Une course coûtera
rarement plus de 20DH. Toujours vérifier que le compteur fonctionne et exiger
qu'il soit réinitialisé au début de la course. Dans le cas contraire refuser de
monter. Pour une course importante s'entendre sur le prix avant de monter. Il
est d'usage de laisser un pourboire de quelques DH, en n'oubliant payer de
donner l'argent avec la main droite, pour ne pas être insultant. Il vaut mieux
contrôler la monnaie rendue. La plupart des conducteurs parlent le français, et
vous parleront avec plaisir de choses à voir ou d'endroits où acheter des
souvenirs. Ce ne sont toutefois pas des guides.

 








La langue :




Vue du Maroc


Parler

L'arabe est la langue officielle. A l'instar des autres pays arabophones, la
langue parlée est l'arabe dialectal qui diffère assez sensiblement d'un pays à
l'autre.



Le français est fréquemment employé dans les affaires, l'administration,
l'enseignement supérieur et les médias (presse écrite, certaines émissions de
radio). La plupart des habitants des villes importantes le comprennent, bien que
son usage soit en régression chez les jeunes du fait de l'arabisation de
l'éducation.



Enfin une fraction importante de la population pratique un dialecte berbère.
C'est même souvent la seule langue comprise dans les régions isolées telles que
les hautes vallées de l'Atlas.



En ce qui concerne les taxis,si les petits taxis sont assez prudents,les grands
taxis Mercedes roulent vite et prennent beaucoup de risques pour arriver vite à
destination (dépassements dans les virages ou sur des hauts de cotes par
exemple) si de plus on tient compte du fait que ces vehicules ont plus de 20 ans
et ne sont pas en tres bon etat...

 








Manger :



Il convient au voyageur occasionnel d'éviter de manger fruits et crudités dont
le lavage peut avoir été fait avec de l'eau courante. Toutefois en montagne les
risques sont moins grands que dans les plaines. Tajines et couscous (rien à voir
avec le couscous des cafétérias européennes) sont des plats populaires typiques
et bon marché. Dans les familles ou petites gargottes on mange souvent sans
couvert mais il est toujours possible d'obtenir une cuillère.

 








Boire :



L'eau ne provenant pas de sources fiables (eaux de source ou eaux minérales)
doit être évitée quand celà est possible. En montagne les risques sont plus
faibles et on peut toujours ajouter une pastille de traitement dans sa gourde.




D'excellents jus de fruits, et notamment d'oranges, sont proposés dans les
villes et les campagnes. Toujours exiger de voir le vendeur presser l'agrume
pour s'assurer qu'il n'y a pas eu d'ajout d'eau pour augmenter le volume. Pour
les mêmes raisons, refuser tout glaçon.

Le thé est servi vraiment très sucré dans des petits verres. Dans les petites
gargottes on commande généralement une théière pour quelques dirhams (demander
que le sucre soit servi à part)

 








Se loger :



Il y a bon nombre d'hôtels de cette chaîne (Sofitel, Ibis, Mercure, Coralia). La
réservation est aisée (via Internet, téléphone) et la majorité des cartes de
crédit est acceptée.



Attention toutefois à la qualité de service, le touriste est souvent peu
prioritaire dans les attentions du personnel. N'hésitez pas à adopter la méthode
locale de résolution des conflits ("Patience du chameau") : Exprimez-vous, la
première réponse sera négative ou inexistante. Répétez votre requète, attendez,
la deuxième réponse sera plus positive. Continuez jusqu'à l'obtention du service
désiré...



Dans les régions touristiques, il est facile de trouver un petit hôtel bon
marché amis la prestation est très variable et le confort d'une chambre à 50
dirhams est assez sommaire.

 








Sécurité :




Le Maroc de nuit


Le Maroc est un pays sûr, on peut se promener jusqu'à des heures tardives sans
crainte. En effet, la sûreté nationale s'est renforcee depuis déjà longtemps par
des brigades touristiques dans tout les grands villes.

 








Respecter :



Il convient de veiller particulièrement à :



Les mosquées (exceptée "Hassan II") sont interdites aux non-musulmans. On ne
photographie pas l'intérieur ni les fidèles.

L'alcool ne se prend que dans certains établissements ou en privé.

Il y a 5 prières par jour, il ne faut pas déranger un fidèle qui prie.

La monarchie est un sujet sensible, il faut respecter le roi, ou se taire.

 








Salutations :



Il est commun de se faire saluer dans la rue par un "Bonjour, ça va" auquel on
répondra. Le "Bienvenue au Maroc !" est très fréquent et reflète bien
l'hospitalité marocaine.



On répondra au "Salamaleikum" par "Aleikum Salam".

 








Cuisine marocaine :



La cuisine marocaine est souvent considérée comme l'une des meilleures du monde.
Elle se caractérise par une très grande diversité de plats, couscous, tagine,
pastilla, méchoui pour les plus connus, mais aussi des tas d'autres plats
souvent connus des seuls Marocains mais tout aussi succulents : mrouzia, tangia,
kebab, harira ; il existe aussi beaucoup de recettes régionales. La pâtisserie
marocaine est aussi très bonne.



L'originalité et la richesse de la cuisine marocaine tiennent à la multitude
d'influences qu'elle a subies : la cuisine arabe, certaines recettes encore en
cours remonteraient à l'époque des Abbassides, la cuisine berbère pour le
couscous en particulier, la cuisine morisque pour les ragoûts et tagines et le
mélange sucré salé. On peut également noter une influence des cuisines turque
juive et des cultures culinaires venant d'Asie du sud (Inde...).



la cuisine marocaine a donc subi plusieurs influences qui en font une des
cuisine les plus riches et variées car elle a intégré toutes les cuisines du
monde tout en y ajoutant sa petite touche qui en fait une cuisine conviviale et
sensuelle.


 


 

Carte & Photo Du Maroc




 
 






 

Banque

La monnaie nationale est le dirham (DH). L'importation des devises est libre, mais celles-ci doivent être échangées dès l'entrée sur le territoire marocain. L'exportation de capitaux est formellement interdite.Au taux actuel de chancellerie, le dirham vaut 0,095 euros (au 1er juillet 2002). Ce taux est susceptible de variations. Il est utilisé pour le calcul en euros des prestations françaises.>> Cours croisés sur YAHOO.FR
Ce taux de chancellerie ne doit pas être confondu avec les taux variables pratiqués par les organismes bancaires et le Centre des Chèques Postaux marocains.Le dirham n'est pas convertible. Pour obtenir des devises, il est possible d'ouvrir un compte en dirhams convertibles dans n'importe quelle banque. Afin de ne pas être démuni à votre arrivée au Maroc, il vous est conseillé d'emporter une somme d'argent raisonnable en chèques de voyage. Il est précisé par ailleurs que les transferts de fonds France/Maroc, par l'intermédiaire d'une banque, demandent souvent plus de vingt jours. Toutefois, les personnes possédant un compte courant postal en France peuvent obtenir des post-chèques utilisables au Maroc. Vous avez aussi la possibilité de retirer des dirhams (maximum 5000 DH/semaine) dans une agence représentant votre banque ou bien dans n'importe quel distributeur automatique. Il faut pour cela demander, au moins un mois avant votre départ, une carte bancaire internationale à votre banque. IMPORTANT : La loi marocaine vous interdit de changer vos devises "au noir". Il est possible qu'on vous le propose dans la rue. Nous vous déconseillons formellement cette pratique, qui couvre presque toujours une tentative d'escroquerie. N'oubliez pas que dans ce cas, vous n'auriez aucun recours vis-à-vis de la police marocaine...

Importation de véhicules

Vous pouvez bénéficier du régime d'importation temporaire, en franchise de droits de douane pour un véhicule automobile, neuf ou ancien, à la condition de ne pas résider au Maroc à la date du recrutement. Ce régime s'applique aux véhicules à usage privé pour le transport des personnes, à raison d'un seul véhicule par agent. L'importation d'un véhicule en location-vente est interdite.Le véhicule peut être soit votre propriété avant le recrutement, soit acheté dans les 6 mois qui suivent votre recrutement. Il doit être immatriculé hors du Maroc dans la série normale, spéciale ou temporaire (IT, WW ou TT) dans un délai d'un mois à partir de la date d'entrée au Maroc.La carte grise doit être établie au nom de l'agent nouvellement recruté. Vous devez, lors du passage de la frontière, déclarer votre qualité, justifier votre recrutement et souscrire au bureau d'entrée une déclaration d'admission temporaire, valable 1 mois et dispensée de caution.Immatriculation en plaques jaunesVous rendre au Service des douanes du lieu de votre résidence, muni de:-une photocopie de la feuille verte (déclaration d'admission temporaire délivrée lors du passage à la frontière;-une photocopie de la carte grise ou carnet de route (pour les WW);-l'attestation de recrutement qui vous a été adressée par le Service de Coopération et d'Action Culturelle;-une lettre, établie sur papier libre, sollicitant l'immatriculation en plaques jaunes;-un dossier d'immatriculation (formulaire n° 1 vendu dans certains bureaux de tabac) dont le certificat de résidence aura été rempli au préalable par le commissariatde votre quartier;-deux déclarations n° 23. Acquitter vos droits d'immatriculation au Bureau de l'enregistrement et du timbre, variables suivant la puissance fiscale (ex.:2 000 dh pour une voiture de 6 CV à essence). Remettre au ministère des Transports le formulaire n° 1, la carte grise et un formulaire n° 7 pour l'obtention de la carte orange (équivalent de la carte grise). Seuls les Volontaires internationaux sont autorisés à conserver leur immatriculation d'origine et sont exonérés du paiement de la vignette (Bureau de l'enregistrement et du timbre). Ils doivent néanmoins demander à leur arrivée une attestation d'importation temporaire aux douanes de leur domicile. La visite technique et la vignette française restent obligatoires. Important : à votre arrivée, il sera porté mention sur votre passeport de l'importation de votre véhicule. Afin de quitter sans difficulté le territoire par voie aérienne à l'occasion des congés, il convient de faire porter sur le passeport, par le Service des douanes, la mention "régularisé" dès que le véhicule est immatriculé en plaques jaunes.Les Agents titulaires ou contractuels du MAE (les agents du réseau AEFE ne sont pas concernés) bénéficient d'une immatriculation en plaques CD, CC ou PAT selon leur statut. Les formalités d'immatriculation sont à accomplir auprès des services français concernés.L'achat sur place de véhicules neufs ne présente aucune difficulté. Cet achat peut se faire "à crédit" : l'attestation de l'employeur vous sera délivrée par le Service de Coopération et d'Action Culturelle.AssurancesAvant de vous rendre au Maroc, munissez-vous d'une carte verte délivrée par votre assurance française, qui vous évitera le paiement d'une assurance-frontièreà votre débarquement, et vous permettra de circuler en attendant de souscrire une assurance locale. Vous devez contracter une assurance marocaine pour votre véhicule automobile dès que vous êtes domicilié au Maroc.

Démarches administratives

Passeport
Le passeport en cours de validité (3 mois minimum) est obligatoire pour l'entrée au Maroc. Aucun visa n'est exigé pour les ressortissants français. La carte nationale d'identité n'est pas reconnue pour pénétrer sur le territoire marocain. Lors de l'entrée sur le territoire marocain, vérifiez que votre passeport comporte un cachet d'entrée : il est le garant de votre entrée régulière. La durée du séjour est limitée à trois mois, sauf démarches auprès des autorités locales pour l'obtention d'une carte de résident (cas pour les personnels de l'AEFE). Vous devez, pour cela, prendre l'attache du bureau des étrangers du Commissariat de la province de résidence. L'obtention d'un titre de séjour est soumise à des garanties de ressources. Vous devrez, pour accomplir ces formalités, vous munir d'une quittance de loyer, de 7 photos 2,5 cm x 2,5 cm, d'un timbre fiscal de 60 dh, d'une attestation de travail) et de justificatifs de ressources. A noter : le concubinage n'étant pas reconnu au Maroc, le conjoint non salarié aura beaucoup de difficultés pour obtenir une carte de séjour auprès des autorités marocaines.Les agents titulaires et/ou contractuels du MAE (ayant souscrit un contrat avec les affaires étrangères), ont droit à une carte d'identité PAT ou CD selon leur statut. La division du personnel du SCAC se charge des démarches administratives (uniquement pour les personnels MAE) et vous demandera une photocopie du passeport de service ou diplomatique avec tampon d'entrée au Maroc, une photocopie de votre contrat ou arrêté d'affectation, 7 photos d'identité.Immatriculation Les consulats sont habilités, d'une part, à assurer la défense des intérêts des ressortissants nationaux de leur compétence, d'autre part, à exercer les multiples attributions qui en France sont de la compétence de diverses administrations, des maires ou des officiers ministériels. Les Français résidant à l'étranger sont appelés à se faire reconnaître officiellement comme tels par la procédure de l'immatriculation consulaire. Bien que cette immatriculation ne soit pas obligatoire, elle est cependant nécessaire, voire indispensable à la sauvegarde de vos intérêts et de ceux de votre famille, toutes les fois qu'une situation doit être constatée par un document administratif (actes d'Etat civil, renouvellement ou prorogation de passeport, légalisation de signature, procuration, etc.).Dès votre immatriculation, vous serez en possession de votre carte consulaire. Cette carte est doublement utile : au regard des autorités marocaines, elle authentifie votre nationalité française ; lors de séjours en France, elle fera la preuve que vous êtes un Français résidant à l'étranger (ce qui peut procurer des avantages tels que la détaxe sur vos achats de biens destinés à l'exportation). Déménagement
Les agents recrutés par le Ministère des Affaires étrangères ou par l'AEFE règlent leur déménagement. Ils perçoivent une indemnité forfaitaire (ICR) correspondant à 80% de leurs droits (agent:500 kg, conjoint:300 kg, enfant:200 kg). Ils percevront les 20% restants, en produisant une facture originale acquittée si le montant de la facture est supérieur aux 2/3 de la totalité de l'ICR. Les coopérantsperçoivent deux indemnités, l'une servie par le gouvernement français : l'indemnité de changement de résidence d'établissement, l'autre servie par le gouvernement marocain : l'indemnité d'installation. Ces indemnités leur sont attribuées à titre forfaitaire pour couvrir une partie des frais engagés pour leur installation et leur déménagement.Les Volontaires Internationaux bénéficient d'un déménagement par frêt aérien dans la limite de 150 kg. Dans ce cas ils ne peuvent plus prétendre au remboursement du rapatriement de leur véhicule vers le Maroc (passage sur le bateau).Au titre de l'article 12 du protocole administratif, applicable à compter du 1er janvier 1989 et annexé à la Convention de coopération culturelle, scientifique et technique, du 31 juillet 1984, les coopérants recrutés en coopération franco-marocaine peuvent importer leur mobilier, ameublement, tapis, vêtements, literie, articles ménagers, téléviseur et chaînes Hi-Fi. Les armes de chasse sont autorisées à condition de produire un port d'armes délivré par la préfecture et une autorisation d'importation délivrée par les services de la Sûreté nationale. L'importation d'appareils électroménagers neufs (réfrigérateur, cuisinière, machine à laver, aspirateur, etc.) n'est pas autorisée. Les formalités douanières sont souvent accomplies par le transporteur chargé du déménagement. Il est préférable d'en choisir un de notoriété internationale, disposant d'un bureau dans le pays de destination.Les effets personnels et le mobilier sont dispensés du droit d'importation s'ils ont été acquis plus de 6 mois avant leur admission au Maroc. Le déménagement doit être réalisé dans un délai maximum de 6 mois suivant l'arrivée de l'expatrié.Documents justificatifs exigés :3 inventaires globaux non détaillés, datés et signés mentionnant : nom, prénom, nationalité,adresse de départ et de livraison au Maroc, la liste détaillée des meubles, objetset des appareils électroménagers.Un certificat de changement de résidence en deux exemplaires originaux, délivré par uneautorité locale du lieu de départ (ou attestation sur l'honneur légalisée, le cas échéant).Une copie du contrat de travail ou récépissé du dépôt de la demande de contrat.Une photocopie du passeportLes formalités de dédouanement seront réalisées par le transitaire local.

Fêtes légales et mobiles marocaines

Dimanche 11 janvier (Manifeste de l’Indépendance)Dimanche 1 et lundi 2 février (Aïd el Adha)Dimanche 22 février (1er Moharrem) -->Samedi 1er mai (Fête du Travail)Dimanche 2 mai (Aïd el Maoulid)*Vendredi 30 juillet (Fête du Trône)Samedi 14 août (Oued Eddahab)Vendredi 20 août (Révolution du Roi et du Peuple)Samedi 21 août (Fête de la Jeunesse)Samedi 6 novembre (Marche Verte)Dimanche 14 novembre (Aïd el Fithr)*Jeudi 18 novembre (Fête de l'Indépendance)
* La date peut varier d'une journée

Santé

Pas de risque sanitaire particulier si ce n'est une fréquence des maladies diarrhéiques (bactériennes et parasitaires) et des hépatites virales nettement plus fortes qu'en France et qui justifient de laver avec un soin particulier les légumes et les fruits consommés crus. Il est préférable de ne manger que de la viande bien cuite. L'eau du robinet est potable dans les villes.
En outre, les vaccins contre la typhoïde (Typhim Vi), contre l'hépatite B (type Engérix B) et, pour les adultes non immunisés, contre l'hépatite A (Hanix) sont recommandés en complément des vaccins désormais systématiques en France : antituberculeux (BCG), antidiphtérique-antipolio-antitétanos-anticoqueluche (type Tétracoq), antirougeoleux- antirubéoleux-antiourlien (type ROR) et antihaemophilus (Act-HIB). Vous trouverez des médecins généralistes et spécialistes ainsi que des cliniques adaptées à la prise en charge des pathologies les plus courantes. Cependant, il est vivement recommandé de souscrire, avant votre départ en poste, une assurance rapatriement (type Europ-Assistance). Si vous êtes titulaire de l'Education Nationale, vous pouvez également contacter la M.G.E.N Internationale. Si vous êtes titulaire du MAE vous adhérez automatiquement à l'Inter Mutuelles Assistance.vivement recommandé de souscrire, avant votre départ en poste, une assurance rapatriement (type Europ-Assistance). Si vous êtes titulaire de l'Education Nationale, vous pouvez également contacter la M.G.E.N Internationale. Si vous êtes titulaire du MAE vous adhérez automatiquement à l'Inter Mutuelles Assistance.MGEN Internationale : 33.5.49.76.66.76IMA : 33.5.49.34.80.49Europ Assistance : 33.1.41.85.85.85Elvia Assistance : 33.1.42.99.03.49Les pharmacies sont bien approvisionnées et délivrent, théoriquement sur ordonnance, pratiquement les mêmes médicaments qu'en France ou, à défaut, une formule équivalente. Sauf si vous suivez un traitement très particulier, il n'est donc pas nécessaire de vous munir d'une trousse de pharmacie spécifique. Coût moyen d'une consultation médicale en monnaie locale:En cabinet- d'un médecin généraliste : 100 à 120 DH- d'un médecin spécialiste : 150 à 200 DHA domicile- d'un médecin généraliste : 200 DH- d'un médecin spécialiste : 300 DH (pédiatrie)
Médecins agréés auprès des Consulats

(contrat passé entre les médecins et les consulats respectifs. Vous pouvez également consulter les pages jaunes ; pour la ville de Rabat, le Consulat de France à Rabat dispose d'une liste détaillée de médecins)
·Circonscription consulaire de Rabat-Docteur Robert CHASTEL22, zankat Aboujaad - RabatTél. : 037 76.25.14-Docteur Geneviève PECQUEUXAvenue Hassan II - Résidence MamouniaEntrée A, 1er Etage, Appt 5 - RabatTél. : 037 73.56.71- Docteur Christine ARNAUD42, avenue des Far - KénitraTél. : 037 37.89.41 / 42·Circonscription consulaire d'Agadir-Docteur HAMELINClinique de la Résidence - AgadirTél. : 048 82.36.82·Circonscription consulaire de Tanger-Tétouan-Docteur Marie-Françoise BOBEY6, rue Ibn el Haytam, résidence Mamoudia - TangerTél. : 039 34.20.26·Circonscription consulaire de Casablanca-Docteur Solange LAHLOU-BOUFLET14, rue Saad Ben Abi Ouakkas (ex. Longwy), Angle av. Hassan II - CasablancaTél. : 022 20.02.49 et 061 14.25.70 (GSM)-Docteur Alain GUIDON4, rue Jean Jaurès - CasablancaTél : : 022 26.71.53 (cabinet)-022 36.09.65 (domicile)·Circonscription consulaire de Fès-Docteur Annie BURG épouse El Mahhari13, rue Immam Ali - FèsTél. : 055 65.06.47-Docteur Hassan ALLAOUI M'DAGHRI25, AV Hassan Ier - MeknèsTél. : 055 51.20.36- Docteur Joseph MONTAGNErue Saad Zeghloul - OujdaTél. : 056.68.44.64·Circonscription consulaire de Marrakech-Docteur Béatrice LAHRICHIRésidence Lafrasouk - 10 rue Oued El Makhasin-Marrakech-GuelizTél. : 044 43.53.29-Docteur Frédéric REITZERImmeuble Moulay Youssef - Rue de la Liberté-Marrakech-GuelizTél. : 044 43.95.62 GSM : 061.17.38.03Livret d'accueil 2002/2003 - Regards sur le Maroc

Télécommunications

Le Maroc dispose d'une bonne infrastructure de télécommunication. Le code téléphonique international du Maroc est le "212". Pour téléphoner de la France vers le Maroc, il faut composer le code d'accès à l'international, "00", suivi du "212" pour le Maroc, de l'indicatif de la ville et du numéro du correspondant.-Le coût d'une communication locale est de 0,80 DH (HT) par tranche de 3 minutes.-Le coût d'un appel téléphonique de la France vers le Maroc est de 0,60€ (6 DH) la minute et 0,35€ en tarif réduit (tarifs TTC).Indicatifs des principales villes :Agadir 48Casablanca 22El Jadida 23Fès 55Marrakech 44Meknès 55Oujda 56Rabat 37Tanger 39Tétouan 39 Pour téléphoner du Maroc vers la France, il faut composer le code d'accès à l'international, "00", suivi de l'indicatif pour la France, "33", suivi du numéro du correspondant en France en supprimant le premier "0" du numéro. Exemple : si le numéro à appeler est le 01.43.17.66.99, il faut composer le 00.33.1.43.17.66.99. Enfin, sachez que toutes les villes du Maroc et même les villages les plus reculés ont des " Teleboutik " ouvertes de 8h à minuit dans lesquels on peut acheter des cartes téléphoniques ou téléphoner directement avec des pièces. C'est un service privé plus cher (il vous en coûtera 1,50 DH par tranche de 3 minutes) mais bien pratique.

Transports

Transport France-Maroc Des vols Air France et Royal Air Maroc assurent la liaison entre Paris, Toulouse, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nice et Casablanca, Rabat, Fès, Oujda, Tanger, Marrakech, Essaouira et Agadir, plaçant le Maroc à trois heures de la France. Les vols à destination de Paris partent de Rabat et Casablanca ; pour toutes les autres villes de France, les départs se font principalement de Casablanca. Les personnes qui se rendent au Maroc en traversant l'Espagne disposent pour franchir le détroit de Gibraltar de plusieurs services maritimes (assurés par ferryboats) : Algésiras-Tanger ou Algésiras-Ceuta. Ces bateaux font en moyenne 3 rotations par jour (six au mois de juillet et août). La durée du voyage varie de 1 à 3 heures suivant le port de déparquement et le type de ferry. L'achat des billets se fait au port ou dans une agence en Espagne comme au Maroc. En ce qui concerne la liaison avec la France, le paquebot Ferry "Le Salamis Star" effectue une liaison Sète-Tanger tous les quatre jours. La traversée est de 36 heures. Pour ce service maritime, il est recommandé de retenir ses places longtemps à l'avance dans une agence de voyages surtout en été.
Transport à l'intérieur du Maroc Routes : Le Maroc dispose d'un bon réseau routier. L'apparente facilité que vous éprouverez à circuler dans le pays ne doit pas vous dispenser d'être prudents et vigilants car les enfants qui traversent imprudemment les routes, les véhicules mal éclairés ou en mauvais état (80% ont plus de 10 ans), les troupeaux réservent parfois de mauvaises surprises. D'une manière générale, il est déconseillé de rouler la nuit. Le taux d'accidents graves au Maroc est particulièrement élevé en proportion du parc automobile et de la population totale. Les routes marocaines tuent près de huit fois plus que les routes françaises. Il existe quatre tronçons d'autoroute où la circulation est fluide : Rabat - Fès ; Rabat- Asilah, Casablanca - Settat et, à un moindre degré, Rabat - Casablanca. Le tronçon Asilah-Tanger est toujours en construction.Avion: La Royal Air Maroc et la Regional Airlines assurent de nombreux vols intérieurs dans de bonnes conditions de sécurité. Il n'y a pas de lignes intérieures au départ de Marrakech. Pour se rendre à Ouarzazate, Essaouira ou Agadir, il faut partir de l'aéroport de Casablanca. L'aéroport de Rabat / Salé (Tél.:037.80.80.89/037.80.80.90) est situé à une dizaine de kilomètres au Nord de Rabat, à Salé, de l'autre côté du fleuve Bou Regreg. Aucun transport public pour y accéder, seuls les grands taxis pourront vous y conduire (150 DH). L'aéroport international Mohamed V de Casablanca (022 33 90 00) est situé à 30 km au sud-est de la ville. On y accède en train (station Aéroport Mohamed V), en bus, ou en taxi. A Marrakech, l'aéroport de la Ménara (Tél :044 44 78 65 est situé à 5 km de Marrakech. En l'absence de service de bus, comptez 30 DH en petit taxi et entre 50 et 60 DH en grand taxi. Agadir, le trajet aéroport (Tél : 048 83 91 12) en bus depuis la place Tamri à Talborjt revient à 9DH. En taxi, il faut compter 150 DH. Train : Le réseau ferroviaire comprend trois lignes principales : Tanger/Rabat, Casablanca/El Jadida/Marrakech et Kénitra/Oujda. Il existe deux gares à Rabat: Rabat-Ville, avenue Mohammed V (Tél.:037.73.60.60) et Rabat-Agdal (Tél.: 037.77.23.85). Les trains en direction de Casablanca sont fréquents (un par heure environ en période pleine) et confortables. Les deux lignes ferroviaires (Tanger-Marrakech et Oujda-Rabat) s'y croisent. A Casablanca, il y a deux gares ferroviaires : la gare Casa Voyageurs (la plus utilisée), boulevard Bhamad (022 40 84 58) et la gare Casa Port, boulevard Houphouët Boigny (022 27 18 37). La gare ferroviaire de Marrakech (avenue Hassan II, Tél : 044 44 77 03) dessert les villes sur l'axe Marrakech-Tanger. Il faut savoir qu'il n'y pas de liaison ferroviaire au-delà au sud de Marrrakech. Car : La gare routière de Rabat, sur la route de Casablanca (à 5 km du centre-ville), assure les liaisons par car avec bon nombre de villes du Royaume (037 79 58 16). La gare routière d'Agadir se trouve dans le quartier Talborjt, derrière la place Tamri. Vous y trouverez également les agences CTM et Satas ainsi qu'une quantité d'autres agences (CTM : 048 82 20 77 ; Satas : 048 84 24 70 ; Agadir Express : 048 82 27 05). En sortant de la médina de Marrakech par Bab Doukkala, on arrive à la gare routière (044 43 39 33), un vaste bâtiment rectangulaire moderne, entouré d'un gigantesque parking de taxis, de cars et de voitures particulières. Il y a deux gares routières à Casablanca, la gare routière CTM (022 45 88 81), 23, rue Léon L'Africain (derrière l'hôtel Safir) et la gare routière rue de Strasbourg. Taxi: Pour circuler en ville, il est possible d'emprunter des petits taxis. Identifiés par couleur selon les villes (bleu à Rabat, rouge à Casablanca, par exemple), ils n'ont pas le droit de sortir des limites urbaines et sont relativement bon marché. Une course moyenne vous reviendra à 10Dh environ - 3 passagers au maximum - (bien s'assurer que le compteur fonctionne au début de la course, sinon s'entendre à l'avance sur le prix). Un supplément de 50% est exigé la nuit.

Coût de la vie au Maroc


La Vie de A à Z


A comme alimentation. Globalement, quatre commerces sont à distinguer : Les commerces spécialisés comme les boucheries, les magasins de fruits et légumes ou les crémeries, présents dans tous les quartiers. -Les épiceries, extrêmement nombreuses et parfois ouvertes tard le soir qui peuvent "dépanner" en cas d'oubli. -Les supermarchés de quartier, ouverts en général jusqu'à 20h30, qui offrent un choix plus large à leurs clients. -Les supermarchés de la ville offrent tous les produits habituellement vus dans les commerces français.

B comme baraka. La baraka désigne la grâce divine, la chance. Généralement, la baraka s'obtient en invoquant la mémoire d'un saint homme ou, mieux encore, en effectuant un pèlerinage sur les lieux de son sanctuaire (koubba ou zaouïa). Pour s'assurer la baraka, il faut ramasser, sur le sol, près du mausolée, de la terre et la conserver avec soi comme une relique. Cependant, la baraka est aujourd'hui de plus en plus invoquée par l'expression " Baraka Allah Oufik ", ou " Que la bénédiction soit avec toi ". Vous entendrez cette expression souvent, et notamment dans les souks.
C comme carburant. Le super sans plomb ne se trouve pas partout, même si sa distribution de développe. Mais, en dehors des grandes villes, vous risquez d'avoir des difficultés à en trouver. Les voitures de location fonctionnent en général au super, à l'exception des 4x4 (gasoil) - prix moyens : super sans plomb : 7,50 DH/l ; ordinaire : 7DH/l ; diesel : 4DH/l . Si vous quittez les grands axes, il est recommandé de faire le plein dès que vous en avez l'occasion. N'attendez pas d'être en réserve car vous pourriez avoir des difficultés à trouver une pompe le moment voulu.
D comme Delacroix(résidence). Si vous travaillez à Rabat -à la Chancellerie, au Service de Coopération et d'Action Culturelle ou dans leurs établissements affiliés - et bénéficiez du statut d'expatrié ou de Volontaire International (V.I.), il vous sera proposé, selon les logements disponibles, de vous installer à la Résidence Delacroix, dite aussi "des 67 logements", qui fait face à la chancellerie, propriété de l'Etat français. Garage souterrain, chauffage central et gardien en permanence pour cet immeuble de quatre étages qui offre tous les types de logements du deux au cinq pièces. Les appartements sont livrés vides dans leur grande majorité, sauf les deux pièces occupées par les V.I. et deux appartements de passage réservés aux missionnaires de longue durée. Une caution vous sera demandée au moment de l'emménagement (2500 DH pour un F2).
E comme eau. L'eau est une ressource rare au Maroc, ce qui constitue un frein au développement du pays. L'irigation, l'apport de l'eau, est la condition indispensable à l'existence même de l'agriculture dans les régions où les précipitations sont inférieures à 400 mm: il s'agit au Maroc de toutes les régions au sud du parallèle d'El Jadida, à l'exception des montagnes de l'Atlas. Si l'eau des grandes villes est potable, elle ne peut être administrée sans risques à des bébés ou à de jeunes enfants (parasites ou germes).
F comme français. Le Maroc étant le troisième pays francophone au Monde, le français est enseigné dès l'école primaire. Vous n'aurez donc aucune difficultéà vous faire comprendre, surtout auprès des jeunes, à l'exception peut-être dunord du Maroc où l'espagnol est souvent davantage utilisé que le français.Toutefois, cette facilité que vous rencontrerez pour vos achats et vos formalitésadministratives ne doit pas vous empêcher d'apprendre l'arabe, démarche qui facilitera votre intégration au quotidien.
G comme " gargotes ". Très nombreuses et surtout concentrées dans la médina, les petits restaurants populaires, faute de prestations de service haut de gamme, sauront vous séduire par la simplicité de la nourriture et la modicité de leurs tarifs. Un repas à 40 DH (4€), hors-d'œuvre, plat, dessert et thé compris, se situe dans la moyenne des prix. Vendredi, jour de la grande prière, il ne faut pas manquer le traditionnel couscous. Bien sûr, Rabat offre un large choix d'autres restaurants, des brochettes prises sur le pouce aux établissements au luxe raffiné.
H comme haschich et drogue. Au Maroc, la détention et la consommation de drogue sont sévèrement punies. Ne comptez pas sur l'indulgence des autorités du fait de votre nationalité ou même de votre appartenance à l'ambassade.
I comme " In-Cha Allah ": Si Dieu le veut. Cette expression que vous entendrez très souvent au Maroc, termine une grande partie des phrases. Une soumission à la volonté divine qui a façonné la mentalité marocaine.
J comme journaux, radio et télévision. Les journaux français parviennent rapidement au Maroc : Le Monde est disponible le jour de sa parution, Libération, l'Equipe, le soir de celle-ci. Le Figaro et France-Soir sont imprimés en fac-similé à Casablanca. Le Canard enchaîné est dans les rayonnages tous les mercredis soir. La presse magazine, féminine et de loisirs française est également disponiblepour les grands titres, avec un délai de transit qui peut toutefois atteindre deux jours pour les hebdomadaires à une semaine pour les mensuels. La censure existe, mais elle se focalise surtout sur les points de souveraineté nationale (articles défavorables ou critiques envers le roi, question du Sahara). Les cas de censure sont toutefois devenus extrêmement rares. Les prix de vente des quotidiens français sont majorés d'environ 0,30 € par rapport à la France, hormis Le Monde qui s'affiche pour l'équivalent de 0,90 €. Le prix des magazines peut quant à lui être supérieur de 30% au prix français. La presse marocaine francophone est plutôt variée, même si la qualité de celle-ci est -c'est un euphémisme- inégale. Tous les quotidiens sont des émanations directes de partis politiques (L'Opinion-nationaliste, AI Bayane-ex-communiste, Libération-socialiste, Al Maghrib-centre droit). Une presse hebdomadaire, surtout tournée vers l'économie, s'est développée depuis quelques années ; on peut citer Le journal Hebdomadaire, La Vie économique, I'Economiste, La Nouvelle Tribune. Citons encore une presse mensuelle féminine, Femmes du Maroc et Citadine. Les quotidiens dans leur ensemble ne valent pas plus de 2 DH, les hebdos moins de 10 DH et les mensuels précités 10 à 15 DH. Deux chaînes principales de radio se partagent les ondes marocaines. La TVM, chaîne nationale, et Médi-1, station aux capitaux maroco-français, qui émet depuis Tanger. Ces deux stations diffusent des bulletins d'information en langue française, pour Médi-1 notamment a 8h30, 12h30,18h30, 19h30 et 22h00. Cette dernière peut être captée en FM à Rabat sur 97,5 MHz et à Casablanca sur 99 Mhz ; et en grandes ondes sur 1710 Hz. Quant aux chaînes françaises, il est possible de capter Radio-France Internationale sur ondes courtes.Le paysage audiovisuel marocain se partage entre 3 chaînes : TVM, RTM, et 2M. Les paraboles de réception des chaînes satellites sont très répandues au Maroc. Outre les chaînes arabophones, du Machrek et du Moyen-Orient, il est possible de recevoir TV5, qui reprend les programmes de France Télévision, des télévisions suisses, belges et canadiennes francophones. Eurosport est également capté en français. Il est également possible de s'abonner au bouquet numérique Arabesque.
K comme Kasba des Oudayas. Située à Rabat, cette citadelle aux hauts murs rouges, à l'embouchure du Bouregreg, constitue un ensemble architectural harmonieux, qui prend au coucher du soleil des teintes flamboyantes. Le jardin des Oudayas vaut par le calme et la sérénité qui y règnent. Le café maure, en contrebas, offre une vue magnifique sur la médina de Salé. Cet endroit se prête admirablement à la dégustation des pâtisseries et du thé à la menthe. Une escapade dominicale à privilégier.L comme Langue officielle. L'arabe, langue officielle est venue d'Orient par les conquérants musulmans. Comme dans tous les pays arabes, on distingue l'arabe classique (ou littéraire), langue de l'éducation, de l'administration et des médias, de l'arabe dialectal, langage parlé qui varie selon les régions et selon les classes sociales. Un autre dialecte est parlé dans les régions de Goulmine et Tan-Tan, ainsi qu'en Mauritanie, le hassaniya. Le berbère, pratiqué dans de nombreuses régions du Maroc, est tout comme l'arabe, une langue chamito-sémitique. Pour les berbères, l'arabe est une langue étrangère au même titre que le français. Le berbère, langue essentiellement parlée, se décline en plusieurs dialectes : le rifin (tarifit) dans la région du Rif, le braber (tamazight) dans le Haut et le Moyen Atlas, le chleuh (tachelhit), la plus ancienne langue connue de l'Afrique du Nord, parlée dans le Haut-Atlas et dans l'Anti-Atlas.
M comme médina. La ville historique, par opposition aux quartiers à l'européenne, est grouillante d'animation toute la journée. Vous y trouverez épices, ustensiles, denrées alimentaires vendues au détail. C'est aussi l'endroit où se concentrent les artisans : encadreurs, réparateurs d'électro-ménager ou coiffeurs, petits restaurants populaires, etc.
N comme nager. 3530 km de côtes bordent le Maroc sur deux mers très différentes. Les plages ne manquent donc pas. Sachez toutefois que l'Océan Atlantique est particulièrement dangereux et meurtrier, sauf sur certains endroits particuliers et certaines plages. Renseignez-vous sur la plage avant de vous baigner et évitez de trop vous éloigner en mer. Les côtes atlantiques marocaines n'étant pas baignées par le Gulf Stream, la température de l'eau n'excède pas 18 degrés.
0 comme ordre(forces de l'). Nous vous rappelons que la vitesse est limitée à 40 km/h en ville. Un feu rouge "grillé" en flagrant délit vous coûtera 400 DH. La police marocaine est très vigilante, notamment aux abords des grands carrefours.
P comme prostitution...et précautions. Vous vous en rendrez compte assez vite, la prostitution existe, notamment dans les grandes villes. Il faut savoir qu'un européen est en infraction s'il se trouve avec une femme marocaine dans sa voiture et ne peut justifier de liens de famille ou professionnels avec elle. De même, l'accès à une seule chambre d'hôtel est interdit aux couples marocains non mariés, à plus forte raison à un couple mixte. Les autorités ne plaisantent pas sur ce point, les hôteliers non plus, qui peuvent voir leur établissement fermé comme "lieu de débauche" en cas de contrôle, comme l'ont montré plusieurs affaires récentes.
Q comme qasida. C'est un poème arabe classique, d'au moins sept vers, à rime unique. Précédée d'un prologue amoureux, la qasida a pour thème un récit de voyage, la satire, la louange.
R comme religion. L'empreinte de la religion est très forte au Maroc. L'appel du muezzin, cinq fois par jour, viendra vous le rappeler. La prière du vendredi vide les rues, tandis que le Ramadan bouleverse la vie du pays pendant tout un mois. Depuis Lyautey, les mosquées marocaines sont interdites aux non-musulmans, à l'exception notable de la mosquée Hassan II de Casablanca, dont l'entrée est toutefois payante. Le plus grand respect envers la religion musulmane s'impose à tous ; évitez notamment de manger, de fumer en public en période de Ramadan ou de photographier des fidèles en prière...Les fidèles de la plupart des autres religions peuvent toutefois pratiquer au Maroc (cathédrale, église, temple...).
S comme stationnement: Le stationnement dans la ville ne pose pas de problèmes particuliers, en dehors de la période 10-12h et 16-19h, et ce malgré un trafic automobile qui va croissant. Chaque portion de trottoir est surveillée par un gardien, qui jettera un œil nonchalant sur votre véhicule pour cinq minutes ou toute une journée, moyennant un dirham, tarif "syndical". Pour dix à vingt dirhams de plus, il pourra laver l'intérieur et l'extérieur de votre automobile. Si vous stationnez fréquemment au centreville, assurez-vous d'avoir toujours de la monnaie sur vous. Depuis quelques années, les parcmètres ont fait leur apparition dans les grandes villes. Compter 2 DH/h. Attention au sabot qui vous coûtera non seulement 20 DH environ mais surtout une longue attente, en cas de dépassement de temps.
T comme taxis (petits) et transports publics. Les transports urbains sont assezdenses dans l'ensemble. Il existe de nombreuses lignes de bus dont la caractéristique principale est la modicité des prix. Toutefois, les arrêts sont peu ou pas signalés, et les trajets l'objet d'inlassables spéculations. Les petits taxis, par opposition aux grands taxis qui assurent les liaisons interurbaines ne peuvent pas sortir des villes. De couleur bleue, limités à trois passagers, ils disposent d'un compteur qui doit fonctionner. Le prix moyen d'une course dans la ville est de 10 DH. Une majoration de 50% est admise de nuit. Les bagages donnent également lieu à un supplément.
U comme urgences. Voici quelques numéros utiles pour ne pas être pris au dépourvu (attention, ils diffèrent pour la plupart des numéros français). police-secours : 19 (d'un téléphone fixe), 112 (d'un téléphone portable) ; pompiers et urgence : 15 ; gendarmerie royale : 177 ; renseignements : 160 ; renseignements internationaux : 120 ; SAMU Rabat : 037 73.73.73 ; SAMU Casablanca : 022 25 25 25 ; SAMU Marrakech : 044 40 40 40 ; SAMU Agadir : 048 82 88 88.
V comme vocabulaire. Voici quelques expressions, qui vous aideront dans les débuts à mieux vous intégrer dans la vie quotidienne au Maroc. La compréhension généralisée du français au Maroc ne doit surtout pas vous dissuader d'apprendre l'arabe !- oui : na'am, iyah- non : la- merci : choukran, baraka hallaoufik- de rien : afwan- bonjour : es salam alaikoum (répondre alaïkoum salam)- Ça va ? : labès ?- au revoir : b'slama- c'est tout, ça suffit : safi, baraka- d'accord : wakha (kh se prononce comme le J espagnol, r rauque)

Le Maroc en bref

Superficie: 710 850 km² dont 264 000 pour les provinces sahariennes-Population: 29,1 millions dont 44,1% de ruraux (2001, projections CERED)-Densité: 41 hab/km²-Capitale : Rabat-Langue officielle: arabe-Autres langues utilisées: berbère, français, espagnol-Monnaie: dirham (DH) - 1euro = 10,5 DH (juillet 2002)-Taux de fécondité: 2,8 (2,3 en millieu urbain;3,9 en millieu rural)-Taux d'accroissement de la population : 1,62% par an (2001, projectionsCERED)-Espérance de vie: 69,5 ans-Taux d'activité: 52,9% en 2000 (masculin : 78,8%, féminin : 27,9%)-Taux de chômage: 12,5% en 2001 (20% dans les zones urbaines en 2001)-Taux d'analphabétisme: environ 48,3% (masculin : 33,8%, féminin :61,9%;urbain : 33,7%;rural : 66,9%)-Nombre de médecins: 1 médecin pour 2579 habitants en 1998-Salaire minimum: environ 1800 DH/mois en 2001 (8,78 DH/heure)-Taux d'équipement(1998/1999) en :-Réfrigérateur 44,1% (urbains 65,1%-ruraux 47%)-Téléviseur 72,3% (urbains 94,3%-ruraux 42,7%)-Voiture 11,8% (urbains 13,3%-ruraux 3,7%)-PIB par habitant : environ 1 190 USD/habitant (1999, Banque Mondiale)-Répartition sectorielle du PIB(2000) :-activités primaires : 10,8%-activités secondaires : 31,2%-activités tertiaires : 40,4%-administrations publiques et transport : 17,7%-Croissance du PIB (réel) en % :-1997 : -2,3%-1998 : +6,8%-1999 : -0,7%-2000 : +0,9%-2001 : +6%-Inflation: -1990 : 10%-2001 : 0,6%-Investissement:-Taux d'investissement (2000) : 25%-Investissements et prêts privés étrangers (1999) : 18,5 milliards MADdont 20,3% de France-Hausse des prix à la consommation : +2,7% en 1998, +0,7% en 1999, +1,9%en 2000

Le Tourisme


Place du tourisme dans l'économie: En 1999, ce secteur a réalisé 17 milliards de dirhams de recettes (16,2 en 1998). Il constitue désormais la première source en devises du pays devant les recettes des ventes de phosphates et dérivés et les transferts des résidents marocains à l'étranger. Cette activité contribue à hauteur de 7,8% à la formation du PIB et représente le dixième des recettes de la balance des paiements. La valeur ajoutée générée par le tourisme international est estimée à 12 milliards de DH. L'Etat tire près de 3 milliards de recettes fiscales des activités touristiques. Cette industrie génère près de 600 000 emplois. En 1999, 671 millions de DH (1 DH=0,60 FF env.) ont été investis dans ce secteur et se sont concrétisés par la mise en service de 52 structures hôtelières, renforçant ainsi l'offre de 2 795 lits.
Retour des touristes étrangers :2,5 millions de visiteurs ont séjourné dans le pays en 2000 (chiffre sensiblement identique pour 2001), soit une progression de 8,7% par rapport à l'année précédente. Depuis 1996, le Maroc enregistre une progression lente mais continue des arrivées de touristes ;. celles en provenance du continent européen ont augmenté de 17,9% en 1999. En revanche, le nombre de touristes en provenance des pays du Maghreb baisse régulièrement. L'engouement des Français qui représentent aujourd'hui plus de 41% des visiteurs européens, et dont les arrivées ont augmenté de 28,5 % par rapport à 1998, se confirme. Les résultats enregistrés sur les huit premiers mois de l'année 2000 indiquent une augmentation de 9,4% du nombre d'arrivées de touristes (1,72 million) et de 11,9% des recettes (13,2 milliards de DH) par rapport à la même période de l'année précédente. Les défaillances du secteur: Le " produit Maroc " souffre de maux identifiés depuis fort longtemps. On peut citer de façon globale les problèmes auxquels se trouvent confrontés : - les investisseurs : l'absence d'une véritable stratégie de développement jusqu'à la mise en oeuvre en janvier 2001 du plan Azur (visant l'objectif de 10 millions de touristes en 2010), le coût très élevé du foncier, un financement coûteux, et des mesures fiscales peu incitatives - les touristes : lenteurs des formalités administratives d'accès dues à l'insuffisance des effectifs de police et de douane, manque de moyens de transports, faible qualité des prestations au niveau des établissements d'accueil (hôtels, restaurants, cafés), vétusté d'un bon nombre d'unités hôtelières, harcèlement de toutes sortes (mendiants, enfants, vendeurs), comportements abusifs des bazaristes et des taxis, défaut d'animation, etc. De nombreuses actions ont été menées ces dernières années pour tenter d'assainir l'environnement touristique : campagnes de classement et de contrôle des hôtels, mise en place de " brigades touristiques ", campagne de sensibilisation du public quant à l'intérêt du développement du secteur touristique.. - la situation politique internationale : fragilisation liée à l'actualité au Proche Orient, mais notamment consécutifs aux événements du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.

Le Maroc tertiaire

Les voies de circulation : Le Maroc dispose de 57 521 km de routes dont 29 952 km revêtues (1998). Le réseau est particulièrement dense dans le Nord- Ouest, assurant de bonnes liaisons entre le littoral atlantique et les villes de l'intérieur. Des axes traversent le Haut-Atlas vers le Sud aux cols du Tizi-n- Machou et du Tizi-n-Test vers Taroudant et Agadir, du Tizi-n-Tichka vers Ouarzazate et la vallée du Draâ. Le col du Zad permet la liaison entre la région de Meknès et le Tafilalet. Une autoroute relie Settat à Asilah en passant par Casablanca, Rabat, et Kénitra. Une autre autoroute relie Rabat à Meknès et Fès. La route "irrigue" particulièrement les régions peuplées et développées mais sa pénétration dans tout le pays permet de bonnes liaisons et des débouchés. Des camions assurent le transport des denrées "chères" ou périssables (primeurs, produits laitiers, poissons, etc.), des combustibles et des produits miniers.Un réseau ferroviaire, d'une longueur d'environ 1 900 km, est géré par l'Office National des Chemins de Fer (ONCF). Il dessine un grand cercle enveloppant, sans le pénétrer, le bloc montagneux des Atlas; son tracé actuel lui permet de desservir les grandes régions économiques agricoles, industrielles et minières . Une prolongation au-delà de Marrakech est envisagée jusqu'à Tarfaya et Laayoune.Des trains rapides ont dans les dernières années amélioré les liaisons, spécialement entre Rabat, Casablanca et Meknès.Les recettes du trafic ferroviaire hors transport des phosphates sont équilibrées entre le transport de voyageurs (environ 13 millions de voyageurs/an qui rapportent 440 millions de dirhams) et le transport des marchandises (450 millions de dirhams en 1999 - hors phosphates).Le trafic portuaire, dont le total s'élevait en 1999 à 52,6 millions de tonnes, se répartit en 24,1 millions de tonnes de marchandises chargées et 28,5 millions de tonnes déchargées. Le port de Casablanca traite environ 38% des tonnages échangés. Mohammédia est spécialisé dans l'importation des hydrocarbures, Tanger dans les voyageurs et le port de Jorf Lasfar est équipé pour le chargement des phosphates et produits dérivés. L'aéroport Mohammed V de Casablanca assure 50% du trafic passagers et 85% du frêt marocain. Il précède les aéroports de Marrakech, Agadir et Tanger en terme de passagers transportés. Activité commerciale: L'ensemble des activités tertiaires (hors administration) assure 38% du PIB et l'activité commerciale représentait 12,4% du PIB en 1999 ; elle est concentrée sur les villes, les souks ruraux mais aussi, rompant les circuits traditionnels, autour des organismes d'Etat, comme l'Office National des Céréales (ONC). La redistribution des produits importés, comme celle des productions locales, est concentrée essentiellement sur Casablanca, compte tenu de la prééminence de son port et de ses activités localisées dans les zones industrielles proches. Les structures du commerce de détail sont hétérogènes : traditionnelles ou modernes, sédentaires ou ambulantes. A côté des marchands détaillants, le plus souvent indépendants, s'est développée toute une frange "informelle" de marchands de rue, de colporteurs. Quelques grandes surfaces, hypermarchés et supermarchés, font progressivement leur apparition et se développent depuis 1997. Elles ne dépassent pas la centaine et sont concentrées dans les grandes villes. L'essentiel des échanges du Maroc se fait avec l'Europe et spécialement avec les pays de l'Union Européenne qui absorbait près de 73,9% des exportations marocaines en 2001 (contre 74,8% en 2000). La France est de loin son premier client et son premier fournisseur représentant 25,6% des échanges commerciaux du Maroc en 2001 (contre 27,5% en 2000). Ainsi, en 2001, le marché français absorbait 31,9% des exportations marocaines (l'Espagne représente 11,5%) et en sens inverse, la part de la France dans les importations du Maroc était de 21,7% (9,8% pour l'Espagne). Les biens d'équipement constituent le poste le plus important des importations marocaines avec les produits énergétiques. Les importations portent également sur des demi-produits tels que les produits chimiques, le soufre brut, le fer ou l'acier. Dans le chapitre des exportations, on trouve par ordre de valeur décroissante : les vêtements confectionnés, les phosphates, les produits de la mer, les engrais naturels et chimiques et les produits agricoles frais ou transformés (fruits et légumes, conserves...).La balance commerciale marocaine reste déficitaire et le taux de couverture des exportations par rapport aux importations ne dépassait pas 64,8% en 2001 et 64,5% en 2000.

Les activités industrielle s

Mines et énergie: Le Maroc possède les trois quarts des réserves mondiales de phosphates, évaluées à 80 milliards de tonnes et l'Office Chérifien des Phosphates (OCP) est la première entreprise marocaine (28 000 salariés, 30% de l'ensemble des exportations marocaines et plus de 3% du PIB).La production se situe chaque année autour de 20 millions de tonnes. Plus de la moitié est exportée à l'état brut, principalement vers l'Europe occidentale ; le reste est traité sur place pour donner des engrais, de l'acide phosphorique ou d'autres produits à forte valeur ajoutée qui sont également pour l'essentiel exportés. Un important complexe phosphatier a été créé à Jorf Lasfar, au sud d'El Jadida. L'OCP prépare et équipe de nouveaux gisements, sur la zone de Khouribga à Sidi Chenane, pour remplacer le site de Sidi Daoui.Le Maroc doit faire face à une concurrence très forte sur le marché des phosphates de la part des Etats-Unis (Floride), du Togo, du Sénégal et de la Jordanie. Quelques autres mines, exploitées surtout par des sociétés privées, produisent du fer, du cuivre, du zinc, du plomb, du manganèse, du fluor et également de l'or et de l'argent. Elles se situent principalement dans le Haut-Atlas et dans l'Oriental (Beni Snassen). L'Etat intervient dans la recherche et la production minière par l'intermédiaire du Bureau de Recherches et de Participations Minières (BRPM).Malgré un développement des centrales hydroélectriques, thermiques (Jorf Lasfar, Mohammédia) et éoliennes, le Maroc doit importer la quasi-totalité de son énergie primaire, la production locale ne couvrant en 1999 que 10% de la consommation.Production industrielle: Le secteur secondaire, mines, énergie, industries manufacturières et BTP représentait 32% du PIB en 1999. Les principales activités industrielles concernent la transformation des phosphates, le raffinage du pétrole et les cimenteries. Mais les industries de transformation se dispersent en une multitude de branches. Les plus nombreuses sont tournées vers les productions destinées à la consommation, soit de produits non durables comme les industries alimentaires (conserveries, minoteries artisanales et industrielles, huileries, raffineries de sucre), soit de produits semi-durables:industries textiles, confection, cuir, chaussures, ou enfin de produits durables comme les industries de l'électroménager, électronique, assemblage de véhicules automobiles, etc. Ce secteur est confronté depuis 2000 à l'ouverture des frontières liée à la signature de l'accord de libre échange avec l'Union Européenne et devrait entraîner une remise à niveau des PME/PMI marocaines.L'importance de ce secteur se reflète dans ses effectifs qui comptent plus de 1,3 millions de personnes en milieu urbain. Il faut cependant tenir compte du faible rendement de ce secteur où le travail manuel reste prédominant. L'artisan compte plus sur son habileté manuelle que sur le concours de moyens de production plus performants, cette habileté étant le fruit d'un art et d'une tradition très ancrée dans l'histoire du pays.A cet égard, l'artisanat est remarquable par la diversité de ses créations et des matériaux utilisés : bois, argent, fer, cuivre, cuir, terre, produits végétaux, laine. La production des tapis, dont une grande part est destinée à l'exportation, occupe une place prépondérante dans la production artisanale. Une faible productivité, une valeur ajoutée locale assez faible, peu de rapports d'un secteur à l'autre, sont quelques-uns des handicaps du secteur industriel marocain. Les productions étroitement liées au marché, intérieur et extérieur, sont aussi très fluctuantes. L'axe industriel Casablanca-Kénitra: à l'exception de quelques centres dont le développement industriel est important (Fès et Tanger où domine le textile, Marrakech, Safi et Agadir), le littoral atlantique, de Kénitra à Casablanca, est le pôle essentiel des installations industrielles. Cet axe Kénitra-Casablanca dispose d'abord d'importantes structures portuaires ouvrant le Maroc sur l'extérieur, à Casablanca d'abord mais aussi à Kénitra et à Mohammédia.Le réseau routier et le réseau ferroviaire se concentrent également principalement dans la même région mais un effort important de développement a été engagé pour désenclaver certaines régions du Maroc, en particulier le Nord.Cet axe concentre près de trois quarts des emplois industriels, essentiellement autour des industries de consommation : près de 50% des emplois concernent des industries alimentaires et textiles nécessitant généralement une maind'oeuvre nombreuse, peu qualifiée et des moyens techniques peu développés. En revanche, les industries pouvant entraîner le développement d'autres secteurs (industries mécaniques, métallurgiques, électriques, chimie, énergie) sont plus faiblement représentées et cette répartition reflète la situation générale de l'industrie marocaine.A l'exception de quelques importantes unités industrielles occupant plus de 200 salariés, près de la moitié des entreprises marocaines ont moins de 50 ouvriers. Si l'Etat a réalisé en effet quelques grands ensembles (pétrochimie, raffinage de pétrole), les investisseurs privés préfèrent de petites unités moins coûteuses et de rentabilité immédiate: textile (sous-traitance), tapis, industries alimentaires.

Agriculture

L'agriculture, secteur majeur de l'économie marocaine: Le Maroc, présenté par les autorités comme un pays à vocation agricole, devrait plutôt être qualifié de pays rural, dont l'activité de la population est essentiellement agricole. Le pays compte 29 millions d'habitants (2001), dont 46,6% vit encore en milieu rural en 1999, contre 48,9% en 1991. Les dernières projections démographiques montrent que 14 millions de personnes résideront en milieu rural en 2020, même si l'exode rural est compensé par l'accroissement démographique.Le secteur agricole représente, selon les années, de 12 à 20% du PIB total. Les années 1999 et 2000 ont été caractérisées par une forte sécheresse récurrente, qui, en faisant chuter lourdement le PIB agricole, a entraîné la stagnation de l'ensemble de l'économie marocaine. Le secteur agricole, principal employeur du pays, occupe une place prépondérante dans l'économie marocaine. 40% de la population active dépend du secteur agricole, qui représente 78% de l'emploi en milieu rural. En période de sécheresse, c'est toute une frange de la population qui est touchée : les agriculteurs et leurs familles, qui restreignent fortement leur consommation, mais également les commerces de proximité qui voient leur chiffre d'affaires chuter. Une agriculture duale : La forte imprégnation du secteur agricole dans l'économie marocaine est illustrée par la corrélation entre le PIB et le PIB agricole, dont l'évolution est soumise aux variations des récoltes céréalières dépendant des précipitations. Ainsi, les années 1995, 1997, 1999 et 2000 ont été des années de sécheresse, alors que l'année 1996 s'est révélée être la "récolte du siècle" (10 millions de tonnes de céréales produites). L'agriculture marocaine reste duale : le pays, important exportateur de primeurs et d'agrumes, reste structurellement déficitaire en produits de base comme les céréales, le sucre et les oléagineux. Le taux d'autosuffisance ne s'élève en moyenne qu'à 30 à 75 % pour les céréales et 50 % pour le sucre. Bien que le secteur agricole ne bénéficie que de 10% des investissements globaux, les recettes en devises que procurent l'agriculture, la pêche et les industries agroalimentaires représentent 35% des exportations marocaines globales .Productions végétales: La culture des céréales, prédominante et extensive, se fait au détriment d'autres cultures pouvant mieux équilibrer les assolements. Pour la campagne 99/00, 5,5 millions d'hectares étaient plantés en céréales, dont 20% de blé dur, 30% de blé tendre, 35% d'orge, le reliquat se composant de maïs, avoine, sorgho, coton et riz, soit 60% de la Surface Agricole Utile (SAU). Productions animales: Le cheptel marocain est largement dominé par les ovins : 17 millions de moutons, dont le rôle socio-économique est indéniable lors de la fête religieuse de l'Aïd El Adha (Fête du mouton). Le mouton constitue pour plusieurs régions du pays la seule spéculation rentable et l'unique source de revenus des agriculteurs. Les caprins (5 millions de têtes), sont élevés essentiellement pour leur viande et dans une moindre proportion pour le lait et le fromage. La filière bovine (2,6 millions de têtes en 1999) se développe. Les éleveurs importaient jusqu'à la crise de la filière bovine européenne (ESB) de la génétique d'origine européenne avec laquelle ils réalisaient des croisements pour obtenir des variétés plus résistantes au milieu. La production de viande rouge stagne en revanche (150 000 tonnes en 2000).Principales entraves au développement de l'agriculture marocaine :Un capital foncier mal valorisé:- Complexité du statut juridique des terres :Le régime foncier au Maroc se caractérise par une diversité de statuts juridiques :*Les terres "melk" qui, quelles que soient leurs origines (achat, héritage, don) appartiennent à une ou plusieurs personnes qui en ont pleine jouissance. Cesterres relèvent du domaine privé.*Les terres collectives appartiennent à la communauté ethnique. Elles sont inaliénables, mais peuvent être affectées (partagées en parts attribuées à des ayantdroits) ou non affectées (exploitées pour le compte de toute la communauté).*Les terres "guich" sont des terres de l'Etat, distribuées en contrepartie de services militaires rendus.*Les terres "habous" sont des terres léguées par une personne à une fondation religieuse.Enfin, les domaines d'état sont des terres à vocation agricole, propriétés de l'état. La tutelle de cette terre est assurée directement par les services du Domaine ou confiée à d'autres organismes d'état (SODEA, SOGETA par exemple qui dépendent du Ministère de l'Agriculture). Rareté de la terre et morcellement des exploitations : Seules 12% des terres sont considérées comme de la Surface Agricole Utile (S.A.U). Cette rareté du foncier agricole, objet d'une intense spéculation, explique les prix observés à l'hectare. Dans la région de Meknès, un hectare de terre non irrigué (en " bour " ou agriculture pluviale) coûte entre 9150 et 15250 €. Ce même hectare revient à 30 500 € lorsqu'il est irrigué ou pourvu en puits et matériel d'adduction d'eau (en France, le prix moyen d'un hectare de terre s'élève à 3050 et 7600 € pour du verger ).Organisation sociale et analphabétisme du milieu rural: Le mode d'exploitation principal est familial, d'où l'importance du travail des femmes et des jeunes. Une grande part des cultures est consacrée à l'autoconsommation et à l'alimentation du bétail, ultime ressource en cas de sécheresse prolongée. Le taux d'analphabétisme atteint 67% en milieu rural. Moins de 10% des exploitants agricoles ont un niveau d'instruction qui dépasse le primaire et 81% des exploitants sont analphabètes. L'immatriculation des terres, l'accès au crédit ou la participation à la société civile, via les associations ou les coopératives, restent dès lors problématiques pour ces populations. La main-d'oeuvre qualifiée est particulièrement rare en milieu rural.Insuffisance de l'outil de production-Technique et rendement: Les productions et les exploitations réparties entre le secteur irrigué (grande irrigation, petite et moyenne hydraulique) et l'agriculture pluviale révèlent une grande disparité. Au sein des périmètres irrigués aux techniques culturales modernes, les rendements en céréales varient entre 50 q/ha (ce qui reste exceptionnel) et 10 q/ha. Le manque de variétés performantes, le coût élevé des intrants et l'adduction d'eau parfois défaillante l'explique en partie. Quant aux cultures en "bours", caractérisées par des techniques de production archaïques, un parc de tracteurs et de moissonneuses vétustes et des techniques de stockage de plein air ou artisanales, entraînant de faibles rendements et d'importantes pertes, elles connaissent, lors des années de sécheresse, des rendements nuls. Pour la campagne 1999/00, le rendement moyen national des cultures céréalières s'est élevé à 3,5 q/ha. -Irrigation : Elle est encore peu utilisée en raison des coûts très élevés et de la rareté de la ressource en eau. Sur les 8,7 millions d'hectares de SAU, 14.3% de la superficie est irriguée, le reste est cultivé en " bour " et très dépendant des aléas climatiques. La sensibilité aux aléas climatiques est très forte. La variation des résultats agricoles d'une année sur l'autre en témoigne et les réserves en eau s'amenuisent. Les forages sont de plus en plus profonds (200 mètres dans la région d'Agadir) et coûteux. Le Maroc sera classé pays à stress hydrique en 2005. Les autorités marocaines mènent donc des actions pour mobiliser de nouvelles ressources en eau, mais surtout rationaliser l'utilisation de l'eau disponible, afin d'éviter son exploitation abusive, comme c'est le cas aujourd'hui. Il a été créé à cet effet un observatoire national de la sécheresse. En conclusion, la réforme du régime foncier, l'alphabétisation des populations rurales, l'introduction de variétés performantes et de techniques modernes, et l'optimisation de la ressource en eau sont indispensables pour développer le secteur et le milieu rural. Le pays offre pourtant des atouts : un terroir de qualité, un coût de main d'oeuvre très compétitif (le Salaire Minimum Agricole Garanti (SMAG) journalier s'élève à 41 Dirhams par jour depuis le 1er juillet 2000) et un ensoleillement exceptionnel

L'Organisation de l'espace

Réseau urbain : L'ensemble urbain marocain apparaît bien hiérarchisé : trois villes de plus d'un million d'habitants (Casablanca, Rabat-Salé et Fès) ; une douzaine de grandes villes de plus de 100 000 habitants dont les capitales régionales sont Marrakech (870 000), Meknès (500 000), Tanger (500 000), Agadir (500 000) et Oujda (260 000) ; des villes moyennes gravitant autour des grands centres ; une quarantaine de petites villes et de nombreux centres locaux. La carte révèle cependant d'importantes différences dans l'organisation urbaine :un nord-ouest dense hiérarchisé ; un Centre-Ouest dominé par l'axe Kénitra-Rabat- Casablanca, avec deux pôles secondaires : Khouribga et Beni Mellal ; un Sud-Est et un Sud très faiblement urbanisés, à l'exception des centres de Safi, Marrakech, Agadir et la région soussie. Phéniciens et Carthaginois furent sans doute à l'origine des premiers noyaux urbains : Tanger, Tétouan, Larache et Salé, qui devaient prendre leur essor à l'époque romaine. L'arrivée des Arabes et de l'Islam renforce ce réseau avec la création de Fès (789) relayé sur la route du Sahara par Sijilmassa. La création de Marrakech (1070) par les Almoravides, maîtres également de Fès, assure au Maroc, par ces villes, la domination des routes qui relient le Sahara à la Méditerranée. Sous le protectorat, l'occupation du Nord par l'Espagne mais surtout la décision de Lyautey de choisir Rabat comme capitale et de faire de Casablanca un grand centre économique font basculer le Maroc vers l'Atlantique et créent les conditions de l'axe urbain Rabat-Casablanca. Recherche d'un meilleur équilibre urbain : Près de 7 millions d'habitants sont concentrés sur un axe s'étendant de Kénitra à Casablanca, soit près de 150 km de longueur et 10 à 30 km de profondeur, de la mer vers l'intérieur. Il s'agit d'une véritable conurbation littorale, fait très rare dans le Tiers-Monde ou dans les pays méditerranéens, conurbation dominée par la ville de Casablanca (2 800 000 habitants) mais où Rabat, capitale politique, atteint également un million d'habitants. Casablanca, cinquième agglomération d'Afrique, est de loin la capitale économique du Maroc : elle concentre, avec Mohammedia, 70% des emplois industriels, tous les sièges des établissements bancaires, la quasi-totalité des commerces de gros, la plus importante université du Maroc et aussi la mosquée Hassan II, l'une des plus grandes du monde musulman. Principal point routier du Maroc, son aéroport international assure la plus grande partie du trafic aérien. La croissance urbaine particulièrement rapide après 1960 a longtemps concerné l'axe littoral. Les villes de l'intérieur, y compris les petites villes, connaissent aujourd'hui une croissance plus rapide. Cela résulte de la volonté de l'Etat de mieux aménager le territoire en développant de nouveaux centres administratifs (Agadir, Khouribga, Beni Mellal, Khemisset…) mais aussi du développement industriel (c'est le cas des petites villes du Garb : Sidi Slimane, Sidi Kacem, Sidi Yahia) ou encore du développement de l'agriculture irriguée (c'est le cas de la région urbaine du Tadla ou de celle du Souss). Ces villes en croissance rapide attirent les ruraux, spécialement dans les régions en crise, sans pouvoir cependant leur offrir ni l'emploi ni les conditions d'une vie urbaine agréable. Espace urbain: Les principales villes actuelles gardent encore leur noyau originel -la médina- et leurs caractéristiques de villes musulmanes. Tout s'organise autour de la mosquée, élément central, et de l'écoulement de l'eau indispensable aux ablutions, à la vie quotidienne et aux artisanats. Au centre, les métiers, les corporations, les habitations les plus "nobles", les souks et les qissarias. Près des portes, on trouve les métiers liés à la campagne, les demeures des ruraux nouvellement arrivés. Les habitations privées, maisons à patio, s'organisent en derb et en houma ou quartier. Des jardins bordent la ville, elle-même fermée par des remparts au-delà desquels s'étendent les cimetières. C'est le souci de Lyautey, au début du protectorat, de vouloir séparer les communautés musulmane et européenne qui a conduit à la création de "villes nouvelles" bien séparées des médinas. La ville est souvent construite en damier pour une meilleure circulation, un axe central regroupant les bâtiments publics, représentations du pouvoir colonial et "symboles de la puissance et de la modernisation" : résidence générale et ministères à Rabat, et partout banques, postes, gares…Dès l'époque de la colonisation, des constructions rudimentaires, des gourbis, des bidonvilles se créent en bordure des villes nouvelles pour accueillir les ruraux dépossédés de leurs terres.Après l'indépendance, tandis que les médinas se ruralisent et qu'une partie de leur population passe en ville nouvelle, de nouveaux quartiers naissent en périphérie : quartiers de villas, immeubles modernes pour cadres et fonctionnaires, mais aussi lotissements clandestins dépourvus, au départ, d'eau, d'électricité, de réseau routier et d'assainissement. Tandis que le derb regroupait toutes les couches de la société, le nouveau visage de la ville accentue les différences sociales.Le souk : rassemblant selon les régions de 200 à 20 000 personnes, le souk rural, gros marché hebdomadaire, peut être une gigantesque ville de toile dressée pour quelques heures. On y retrouve les paysans ayant parcouru en plusieurs heures de marche jusqu'à dix kilomètres ou même plus, les négociants allant de souk en souk au cours de la semaine, et enfin les artisans venus offrir leurs services spécialisés. Le souk a ses rues, ses quartiers, ses lieux de marché et ses lieux de restauration : une véritable ville même si elle est éphémère. Au souk, les paysans apportent leurs productions agricoles et artisanales : grains, fruits, légumes, bétail, œufs, beurre… mais aussi poteries, laine, tapis, etc. Ils repartent avec les produits venus de la ville : sucre, thé, épices, huile, pétrole, ustensiles en plastique et parfois même du bétail.Les services offerts par les artisans sont ceux de l'artisanat traditionnel (cordonnerie, couture, tissage, forge…) mais aussi de plus nouveaux (coiffure, photographie, réparation radio…). La restauration -plus de 35% des implantations sur le souk- est importante et variée : thé, brochettes, kefta, beignets… Le souk est aussi un lieu de contacts sociaux, un lieu de rencontre avec l'administration : état civil, justice, poste, soins médicaux sont souvent réglés sur le souk.Pour toutes ces raisons, le souk est un élément important de vie et d'organisation régionale.S'il comporte des boutiques fixes, dans son périmètre proprement dit ou à proximité, s'il est situé près d'un axe routier, le souk peut donner naissance à une petite ville, relais, étape routière, qui s'allonge le long de l'axe de communication. Ces centres sont spécialement nombreux le long de l'axe Salé-Taza.

Géographie physique du Maroc

Le Maroc saharien et pré-saharien: Le Maroc comprend une vaste zone saharienne et pré-saharienne au-delà des chaînes montagneuses atlassiques. Cette zone relie le Maroc à l'Afrique noire, au-delà de la Mauritanie. D'importants groupes de populations constituant le peuplement actuel sont venus de ces régions.
Cette zone, qui remonte au nord-est jusqu'aux basses plaines de la Moulouya, est aride. Elle connaît dans l'année plus de six mois secs et le nombre de jours de pluie est en général inférieur à 40. La sécheresse de l'été est encore aggravée par les hautes températures dues à la continentalité. L'écoulement des oueds est limité aux crues ; la végétation très maigre est réduite à l'armoise ou à la steppe d'alfa ou de jujubier. Le pays apparaît comme vide ; la population se concentre dans les oasis avec leurs cultures irriguées et dans les villes en pleine croissance. Des nomades, en diminution, maintiennent quelques déplacements pastoraux.Les cultures ne sont possibles que grâce à l'irrigation. Quand ils existent, les oueds en provenance de l'Atlas sont coupés par de petits barrages de pierres et leurs eaux dirigées vers les seguias qui les répartissent dans les champs. Les autres techniques traditionnelles sont le dlou ou la noria ou encore le système des khetteras, canalisations souterraines conduisant l'eau de la nappe phréatique. De plus en plus souvent, des pompes à moteur puisent directement l'eau et bouleversent les anciennes techniques. Deux barrages, sur l'oued Ziz et l'oued Drâa, tout en régularisant les crues, permettent d'alimenter les oasis du Tafilalet et du Drâa ; mais ils peuvent connaître des difficultés de remplissage et ils perturbent le paysage agraire des oasis traditionnelles. Les pluies importantes connues en 1996 ont permis un remplissage des barrages de 91%. Mais ensuite, le pays a connu trois années de sécheresse jusqu'au retour de la pluie fin 2000.Espace rural, le Maroc saharien est de plus en plus pénétré par l'urbanisation. Les villes, grossies par l'exode rural, sont des centres administratifs ou quelquefois touristiques. Sur le littoral atlantique, Tarfaya et Layoune, par où sont exportés les phosphates de Boucraa, grandissent rapidement.Les montagnes de l'Atlas: Haut, Moyen et Anti-Atlas, ainsi que le djebel Saghro constituent un ensemble élevé et massif, allongé sur plus de 700 km de long avec une largeur de 150 à 200 km. Les Haut et Moyen-Atlas, montagnes jeunes, contemporaines des Pyrénées et des Alpes, ont les plus hauts sommets. Le Toubkal est le point culminant avec 4 165 m. Les reliefs élevés, les vallées étroites et profondes rendent difficiles la vie et les communications. Mais les montagnes, particulièrement le Haut-Atlas, sont riches en eaux : convenablement arrosées, enneigées en hiver, elles sont couvertes de forêts et de pâturages.
Direction Tombouctou à partir de Zagora
Exploitant de petits champs en terrasses et irrigués, les agriculteurs produisent orge, maïs, légumes et entretiennent une importante arboriculture (noyers, pommiers, cerisiers). Le bétail, envoyé l'été sur les hauts pâturages, est gardé l'hiver dans les prairies irriguées des vallées. Fortement minéralisé, le Haut-Atlasoffre quelques possibilités d'emploi dans l'extraction des minerais (manganèse). Mais l'insuffisance des ressources pour une population en forte augmentation explique l'importante émigration, spécialement dans l'Anti-Atlas. Les Soussi, nombreux dans l'épicerie, travaillent également dans les banques et l'administration. Le Moyen-Atlas, les parties centrale et orientale du Haut-Atlas sont davantage tournés vers l'élevage : seminomades et transhumants fréquentent les pâturages d'altitude. Les vallées et les bassins intérieurs portent des cultures irriguées.La double activité du montagnard, à la fois agriculteur et pasteur, qui repose sur l'existence de groupes solidaires, sur des accords entre tribus, tend aujourd'hui à se disloquer. L'Etat, mais aussi quelquefois les agriculteurs eux-mêmes, s'efforcent de mettre en valeur chacun des deux milieux. Dans la plaine du Souss, des cultures irriguées d'agrumes et de primeurs sont destinées à l'exportation. Il en est de même pour les plaines d'Azrou et de Skoura.Dans le Moyen-Atlas, des projets d'aménagement des parcours, des pâturages, des exploitations de style "ranch" sont lancés. Le tourisme d'hiver (ski) et d'été (randonnée, escalade, parapente) se développe.Le Maroc méditerranéen : Le Rif s'étend en un grand arc de cercle de l'océan Atlantique, à l'ouest, au pays de la basse Moulouya, à l'est. Le Rif tombe sur la Méditerranée par une côte rocheuse ; vers le sud, il s'abaisse doucement en basses collines, appelées prérifaines. Le versant atlantique du Rif, constitué de moyennes montagnes et de collines, est très arrosé : c'est le pays jbala. Il est très peuplé et les paysans y cultivent des céréales et se livrent à des cultures intensives (légumes) près des villes. L'arboriculture (oliviers, figuiers, amandiers) y est importante. Le Rif est beaucoup plus sec sur son versant méditerranéen et dans sa partie orientale. Les forêts, souvent très dégradées en sorte de maquis ou de guarrigue, se maintiennent sur les crêtes. Les cultures irriguées dans de petites plaines souvent isolées deviennent très aléatoires à l'est. Fortement peuplé et manquant de ressources, le Rif est également une région d'émigration. Si, grâce à leur cadre forestier et à la fraîcheur de l'été, Chefchaouen et Ketama sont ouverts au tourisme national, la côte proche de l'Europe - -de Ceuta à Tétouan - est largement tournée vers le tourisme international. Tanger, ville internationale à l'époque du protectorat, garde de nombreux attraits. La proximité de la frontière algérienne, ouverte jusqu'en 1994 fait d'Oujda une plaque tournante des échanges entre les deux pays.
La côte atlantique
Le Maroc atlantique : A l'ouest du Maroc, l'arc du Rif, du Moyen et du Haut-Atlas enserre un vaste amphithéâtre de plaines littorales (Gharb, Chaouia, Doukkala) et de plaines intérieures (Tadla, Haouz), séparées par des plateaux, des collines et de vieux massifs.Cet ensemble est largement ouvert aux influences océaniques : précipitations relativement abondantes, températures estivales modérées ; ces bonnes conditions diminuent rapidement à mesure qu'on s'avance vers l'est ou le sud. Mais le Maroc atlantique, comme l'ensemble du Maroc, peut souffrir de la très grande irrégularité du climat. Aux conditions climatiques favorables, s'ajoute la présence de bons sols plus ou moins épais : sols hamri, rouges et argileux du plateau de Meknès, tirs noirs argileux du Gharb, rmel sableux et légers des anciennes dunes côtières.Un climat, des sols, des reliefs plus favorables qu'ailleurs expliquent l'importante concentration de la population rurale mais aussi urbaine. Moins d'un cinquième du territoire, sur l'axe Kénitra-Rabat-Mohammedia-Casablanca, rassemble ainsi la majeure partie de la production agricole mais aussi la presque totalité des activités industrielles. L'agriculture intensive de la bordure littorale (cultures maraîchères) s'est étendue aux plateaux intérieurs: sur le plateau du Zaër, céréaliculture moderne et élevage intensif voisinent avec la production de fruits et de primeurs sous serres. Les plaines intérieures du Saïs, du Tadla, du Haouz profitent de la proximité de la montagne et des grands barrages pour développer leurs cultures irriguées. L'activité industrielle, ancienne sur les plateaux miniers des phosphates et du Gantour, importante à Fès (2e ville industrielle du pays), est surtout concentrée sur la côte et polarisée autour de Casablanca.

La population

Démographie: La population du Maroc connaît une très forte expansion: elle a été multipliée par trois en un demi-siècle et est estimée en 2000 à 28,7 millions d'habitants. La rapide augmentation de la population s'explique par un fort accroissement naturel dû au maintien élevé du taux de natalité et à la baisse du taux de mortalité.
Médina la nuit
Le taux de mortalité est passé de 2,5% en 1950 à 0,51% en 1999, grâce à l'amélioration de l'alimentation et surtout des conditions sanitaires, avec la fin des grandes épidémies et l'élimination des maladies telles que le paludisme ou la tuberculose. Le taux de natalité (2,28‰ en 1998) reste élevé (soit 3,2 enfants par femme).
Cependant, une baisse de la fécondité se dessine, orientant le Maroc vers un accroissement moins rapide de sa population. Cette évolution apparaît liée aux difficultés économiques, à la prise de conscience des problèmes posés par la famille nombreuse et à une instruction féminine plus largement répandue.
Le profil de la pyramide des âges montre le caractère très jeune de la population, près de 55% de la population a moins de 25 ans. Une telle situation entraîne pour l'Etat de lourdes charges et de difficiles problèmes : il faut prévoir chaque année plus d'écoles, envisager plus d'emplois, etc.
L'effervescence de la médinaMais si les difficultés sont nombreuses, la jeunesse de la population peut aussi représenter d'importants espoirs.Répartition: Les plus fortes densités se rencontrent dans les régions côtières pluvieuses et les collines pré-rifaines. La population est dense également dans les milieux montagnards plus rudes où les paysans ont autrefois cherché refuge et se sont sédentarisés : Haut-Atlas occidental, Anti-Atlas, Rif. L'évolution dans la répartition de la population joue actuellement en faveur des plaines et des axes routiers. Devenue minoritaire, la population rurale (44,8% de la population totale) se regroupe en gros villages -ce sont les ksours sahariens ou les villages étagés du Haut et de l'Anti-Atlas- ou bien se disperse dans les douars aux dimensions très variées dans les plaines ou les plateaux, ou encore dans les habitations isolées de certaines régions irriguées ou désertiques (tentes nomades).Partout des constructions nouvelles, abandonnant pierres et pisé pour le béton, renouvellent l'habitat traditionnel en faisant disparaître la cour intérieure. Elles apportent plus de confort grâce aux aides de l'Etat et aux apports financiers de l'émigration ; mais un courant se dessine aussi pour conserver, en les améliorant, les techniques traditionnelles, mieux adaptées au climat et au mode de vie local.Les populations marocaines ont toujours été touchées par la mobilité : nomades ou semi-nomades, montagnards qui descendent dans les plaines à l'époque des moissons, épiciers du pays chleuh ou maçons de la vallée du Drâa…Plus important est l'exode rural vers les villes commencé lors de la colonisation avec le déclin de l'agriculture vivrière. Déjà ancienne mais très accentuée à partir des années 60, une migration de travailleurs, bientôt rejoints par leurs familles, s'établit en direction de la France, de l'Allemagne et de la Belgique. Travailleurs et familles gardent cependant des liens étroits avec le Maroc au plan économique comme au plan culturel.L'un des problèmes majeurs auquel est confronté le Maroc est le faible taux d'alphabétisation (environ 51%). Une profonde réforme du système éducatif est engagée. Elle vise à améliorer la situation, notamment sur ce plan.

Histoire du Maroc, des origines à nos jours


"Devant le palais"Ludwig Deutch
Dès l'époque néolithique, des migrations venues du Nord ou de l'Est contribuent à la mise en place des premières populations. Celles-ci, de types très variés, sont nommées "berbères" par les navigateurs et les Romains. Leur langue, avec des dialectes différents (tachelhit, tamazight, zenatya), est apparentée à des parlers du Proche-Orient, du Sahara et de l'Afrique noire.
Au VIIIe siècle, l'arrivée des Arabes qui apportent l'islam, la langue et la civilisation arabes est un événement décisif. Le Maroc-Etat est donc une création islamique. C'est un royaume qui naquit à Oualili (Volubilis), où Idriss Ier fut proclamé par la population en 808 et où il prêta le serment coranique de la Beia, pacte liant le Roi à son Peuple et le Peuple à son Roi. Trois vagues d'immigration sont à distinguer. A la fin du VIIe siècle, les premiers conquérants, militaires et cadres administratifs, sont peu nombreux. Au XIIe siècle, les Banû Hilal, nomades d'Arabie, sont enrôlés comme soldats par les souverains almohades et installés par eux sur les terres du Gharb, du Tadla et du Haouz (terres Guich). Au XIIIe siècle, les Banû Ma'qil arrivent jusqu'aux plaines atlantiques. Ces vagues de tribus arabes ont peuplé surtout les campagnes. Quant aux villes, elles ont reçu d'autres éléments -musulmans ou juifs- en provenance essentiellement d'Al Andalus. Ces éléments ont contribué pour une large part au développement urbain des cités traditionnelles.Le nom même de "Maroc" apparaît, semble-t-il, sous les Saâdiens, dynastie ayant régné de 1554 à 1659. Il serait le résultat de la contraction du nom de la ville de Marrakech, la principale de leurs capitales. Auparavant, pour désigner le Maroc, on parlait de Maghreb el-Aqça ou Maghreb extrême. Le Maroc s'est formé et organisé autour de la personne de ses souverains qui exercent une autorité à la fois spirituelle et temporelle. Dans la réalité, l'Etat traditionnel reposait sur deux principes essentiels : à la base, les tribus étaient égales et demeuraient administrées par leurs propres autorités investies par le sultan, et au-dessus du cadre tribal, se trouvait le niveau politique général incarné par le souverain, chef à la fois spirituel et temporel avec son administration, le makhzen. La conquête coloniale entreprise dès le XIXe siècle est une nouvelle étape essentielle dans l'histoire des populations marocaines.Le traité du protectorat signé à Fès en 1912 provoque une vague d'immigration européenne particulièrement importante après la première guerre mondiale. Surtout, la mainmise sur les terres les plus riches et l'introduction des produits européens bouleversent la société et l'économie du pays. La contribution française porte principlament sur trois points : construction des routes et des chemins de fer, développement du port de Casablanca et déplacement de la capitale politique à Rabat.Dès 1930, un fort courant nationaliste se développe, encouragé par le succès d'autres peuples dans leur volonté d'indépendance et par l'affaiblissement des colonisateurs engagés dans la deuxième guerre mondiale. Le roi Mohammed V se rallie alors à la cause du parti de l'Istiqlal (indépendance) mais est destitué puis exilé à Madagascar en 1953. Devant l'ampleur du mouvement nationaliste, les autorités françaises ramènent le sultan de son exil et accordent finalement au Maroc son indépendance le 2 mars 1956.Le Maroc est une monarchie constitutionnelle et héréditaire. Le Roi y est à la fois une autorité religieuse (« Commandeur des croyants »), le chef suprême des armées et préside le Conseil des Ministres. Il choisit le Premier Ministre et nomme les Ministres sur proposition de celui-ci. Le Parlement est composé de deux chambres élues : la chambre des représentants et la chambre des conseillers.Le Maroc a opté pour le pluralisme politique. On dénombre une trentaine de partis légaux. L'ancienne opposition était dominée par deux partis héritiers du Mouvement national pour l'indépendance du Maroc : l'Istiqlal (PI) et l'Union socialiste des forces populaires (USFP). Elle a accédé en 1998 à la tête de la coalition gouvernementale, appelée « gouvernement d'alternance ». Suite aux élections législatives de septembre 2002, une nouvelle coalition a été formée incluant : l’USFP, le PI, le RNI (centre droite), le MP et le MNP (partis berbéristes), et le PPS (ex-parti communiste), avec à sa tête un Premier ministre apolitique, M. Driss Jettou